L’essentiel des tâches d’un enseignant ne se passe pas en présence des élèves. Même s’il y a aussi les réunions pédagogiques, les conseils de classe, les diverses commissions d’orientation, de conseils disciplinaires ou autres, une grande partie de son travail est exécutée par écrit. Ce n’est pas non plus à propos de la partie administrative, ni de la correction de copies, des saisies de notes ou des remarques dans les bulletins que je veux parler.
Je vais m’intéresser à la préparation des cours. Lors de mes dernières années de travail, j’ai enseigné l’anglais en collège, en lycée et en classes de BTS. Bien sûr, les cours diffèrent selon les classes et un cours d’anglais de 6e ne ressemble évidemment pas à un cours de terminale, ni à un cours de BTS. En 2014-2015, j’avais des premières, des terminales, des deuxièmes années de BTS SISR (des informaticiens) et des deuxièmes années de BTS comptables. Je vais noter ce que j’avais fait en terminale, cette année-là et particulièrement le jour du 30 septembre où je montrai aux élèves la vidéo d’un jeune homme d’origine hispanique aux États-Unis qui ne recevait pas d’offres d’entretiens d’embauche lorsqu’il postulait avec son prénom José, mais qui en reçut plusieurs après avoir enlevé le ‘s’ de son prénom, le transformant ainsi en Joe qui sonnait plus américain. Voici la vidéo en question : Qui va décrocher l’emploi ? Joe ou José ?