Vous reprendrez bien quelques bribes? À défaut de plat de résistance…
2 octobre : Dans la salle d’attente, il faut que je m’arme mentalement pour supporter pendant la prochaine demi-heure cet enfermement à venir dans des pièces très petites. Celle-ci doit faire 2m sur 4,5. Le cabinet est plus grand heureusement.
La dernière fois que je me trouvais ici, j’avais tenté de décrire le poster d’un tableau de Matisse piqué au mur, ici. Mais j’en vois d’autres : l’un, aux couleurs beaucoup plus vives, doit être une affiche pour une exposition. L’autre n’est pas un poster mais la reproduction d’un tableau, encadrée sous une plaque de verre. On y voit l’homme au chapeau melon, de dos, à la silhouette dupliquée en un vide découpé dans le tronc d’un arbre.

Revenons à l’affiche. Le thème principal en est la vie : verdure des feuilles, rougeur et mouvement de poissons dans un récipient, poissons dupliqués aussi à la surface de l’eau. Un mélange de plongée et de vue à l’horizontale. La perspective est étrange. Le bocal, qui est rond, n’est pourtant pas sphérique. Sa hauteur est presque cylindrique, légèrement évasée à la base. Il est posé sur un guéridon rond dont on voit le plateau d’un point de vue à la verticale.
Voici, sur le blog de Charlotte Wilkins, une présentation bien plus experte de ce tableau : Les Poissons Rouges (1912) de Henri Matisse