Je m’inspire d’une phrase tirée du livre de Thomas Pynchon, Vineland (1990), traduit de l’américain par Michel Doury :
Prairie s’engagea là-dedans comme une petite fille dans un château hanté, conduite de pièce en pièce, de feuillet en feuillet, par la blancheur périphérique, le murmure pressant, du fantôme de sa mère. Elle n’ignorait pas à quel point l’ordinateur peut être littéral – même les espaces entre les signes comptent -, elle se demandait si les fantômes le sont de la même façon.
Vineland par Thomas Pynchon, traduit par Michel Doury

Danièle Godard-livet
Très clair, très net, j’entends très bien tes mots et ils me parlent.
C’est un très beau texte. L’avais-tu écrit avant ?
Céline Roos
Bonjour Danièle, j’ai écrit ce texte ce matin. Merci, peut-être parait-il plus beau puisqu’il ne paraît pas à l’écrit?